SuicideGirls
SuicideGirls, fréquemment abrégé par le sigle SG, est un site web mettant en avant des jeunes filles le plus souvent tatouées et/ou percées, posant pour des photographies de nu.
SuicideGirls | |
URL | http ://suicidegirls. com |
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Commercial | Oui |
Type de site | Photographies de nu |
Langue (s) | Anglais |
Inscription | Payante |
Propriétaire | Alec Jain Selena Mooney |
Lancement | 2001 |
État actuel | En Activité |
SuicideGirls, fréquemment abrégé par le sigle SG, est un site web mettant en avant des jeunes filles le plus souvent tatouées et/ou percées, posant pour des photographies de nu.
C'est à la fois une marque et une entreprise florissante mais qui se définit comme une communauté de femmes (et d'hommes) partageant un même parfait de vie qui combine le do it yourself (faites-le vous même) de la culture underground et une vision positive de la sexualité. L'idée fondatrice est la conviction que l'intelligence, la personnalité et la créativité ne sont pas incompatibles avec la beauté et le jeu de la séduction, bien au contraire.
Le terme lui-même semble désigner une attitude de «suicide social» par le non respect des conventions.
Le nom Suicide Girls vient du roman de Chuck Palahniuk, Survivant.
Historique et philosophie
Le projet revisite les pin-up des années 1950 et l'entreprise Playboy dans une version féministe d'aujourd'hui : il s'agit de montrer, selon les auteurs du site, des femmes réelles dans leur diversité et d'être une alternative à l'obsession des médias pour les poupées Barbie siliconées ou les starlettes faméliques.
Le projet voit le jour en 2001 à Portland (Oregon) à l'initiative d'une photographe et quelques ami (e) s. Il semblerait que ce soit l'observation des jeunes skaters de la ville qui ait inspiré l'idée des Suicide Girls à ses créateurs. Ces jeunes femmes ne se réclamaient d'aucun mouvement précis et écoutaient chacune une musique différente, leur point commun étant de ne pas suivre le mouvement général.
Certes les modifications corporelles, telles que les tatouages et les piercings, sont en bonne place chez les Suicide Girls, et on y retrouve des courants underground (metal, emo, gothique... ). Mais prévaut en particulier le non conformisme dans toute sa diversité et un certain goût de la provocation. La nudité en est un aspect important.
Le site prévient d'ailleurs les candidates que leurs photos ne pourront pas être retirées au cas où des parents, des amis, un employeur... les découvraient. Quand on est Suicide Girl, on l'assume complètement. Ce n'est pas sans rappeler un certain slogan : «Je pose dans Lui et j'aime ça !». Mais à l'endroit où le slogan publicitaire du magazine Lui pouvait avoir un relent machiste, il semble que les Suicide Girls veulent fermement défier le monde masculin en lui proposant une image de la femme qui n'est pas forcément celle qu'il attend ou qu'il a l'habitude de rencontrer dans les médias.
L'équipe se compose d'une grande majorité de femmes et près de la moitié des adhérents au site seraient aussi des femmes.
Le site et l'entreprise
Sur le site, chaque Suicide Girl dispose d'une page personnelle avec une description personnelle, ses photos, un blog... Les Suicide Girls sont plus de 1 900 dans le monde, mais toujours pour la majorité américaines. Quelques françaises ont rejoint le groupe. Aux États-Unis, c'est une véritable révolution et le nombre de fans ne cesse de croître.
C'est une entreprise florissante. Le site internet revendique un trafic d'un million de visiteurs chaque semaine et 300 000 adhérents au total[1]. Mais l'entreprise a aussi créé une marque de vêtements, un ouvrage (2004) vendu à plus de 100 000 exemplaires, des DVD...
Deux documentaires ont été réalisées par les Suicide Girls elles-mêmes : SuicideGirls : The First Tour; et SuicideGirls : The Italian Villa. Ce dernier a été diffusé sur la chaîne câblée américain Showtime. Dans la culture populaire, plusieurs Suicide Girls apparaissent dans les séries Les Experts : Manhattan et Californication
Trafic internet du site
Le site revendique 43 % de membres féminins, et prétend que le visionnage des photos des filles nues ne représente que 20 % du trafic total. Les membres organisent fréquemment des soirées, des réunions ou des expositions sponsorisées par le site.
Un langage spécifique
Un certain langage est employé sur le site :
- la marque s'écrit SuicideGirls (en CamelCase) mais on parlera des Suicide Girls en l'écrivant avec une espace.
- Suicide Girl : le terme est réservé aux heureuses élues qui ont eu au moins un portfolio photographique accepté par les responsables du site.
- Hopeful (aspirante) : ce sont celles qui attendent le verdict ou dont les photos ont été rejetées ; il faut revoir la copie.
- Member (membre) : l'ensemble des autres adhérents du site, féminins ou masculins. Ils disposent eux aussi d'espaces de galeries photographiques personnelles, d'une messagerie, d'un blog... Les membres ont la lourde charge de voter pour les portfolios des Suicide Girls ce qui a pour effet de permettre l'attribution régulière de prix aux gagnantes.
Il y a légèrement de la Star Academy dans l'univers des Suicide Girls.
Avec humour, le site introduit sa boutique assez bien apportée (pins, autocollants, DVD, revues papier, affiche... ) en expliquant qu'il s'agit de délester toujours légèrement plus les charmants membres de leur argent...
Humour toujours, les membres peuvent décider de devenir de vrais supporters en plaçant des bannières sur leurs sites ou en participant physiquement à des manifestations (les SG tiennent des stands comme énormément d'associations), et font alors partie de l'Army (Armée).
Mais derrière cette apparente légèreté il y a une structure particulièrement bien rodée. Le site internet a d'ailleurs gagné plusieurs prix.
SuicideGirls a monté le SuicideGirls Burlesque Tour et prétend qu'il s'agit du spectacle burlesque ayant passé le plus de temps en tournée, avec cinq tournées américaines, une australienne ainsi qu'une tournée européenne depuis 2002. Ce spectacle a aussi fait la première partie de la tournée 2004 de Courtney Love mais aussi de la tournée 2006 de Guns N'Roses.
Controverses
Guerre contre le porno
En septembre 2005, SuicideGirls a annoncé avoir supprimé la plupart d'images tirées de ses pages, pour tenter d'éviter la mise en examen du site par le Département de la justice américaine au nom de la «guerre contre le porno». Les images concernées montraient bondage, couteaux ou épées, faux sang... Certains ont accusé le site d'avoir trop vite anticipé les poursuites et l'ont accusé de participer avec le département de la justice. En janvier 2007, les images «bannies» ont été à nouveau visibles sur le site. Néanmoins les consignes faites aux modèles et photographes excluent désormais clairement ce type d'images.
Le fait est qu'on ne peut pas qualifier le site de pornographique et les images incriminées sont particulièrement minoritaires. C'est même probablement ce qui fait son succès féminin comme une alternative à des mises en scène dégradantes de la femme.
Misogynie
Une autre polémique concerne l'assertion reprise quelquefois par les médias selon laquelle l'entreprise serait seulement dirigée par des femmes tandis que l'un des créateurs et dirigeants actuel est un homme et que plusieurs hommes font partie de l'équipe. Il n'en est pas moins vrai qu'il y a une majorité de femmes, y compris parmi les photographes.
L'équipe est présentée sur le site et il comporte une page appelée Trash can (Poubelle) qui apporte des réponses aux critiques qui lui sont faites.
Apparitions
En 2007, les Suicide Girls font partie de l'intrigue de l'épisode Filles d'enfer (Œdipus Hex), dans la saison 3 de la série télévisée Les Experts : Manhattan.
Galerie
Notes et références
- ↑ (fr+en) SuicideGirls, «Byte Me : 20 Hottest Women of the Web» sur http ://www. youtube. com/. Mis en ligne le 9 mars 2008, consulté le 23 juillet 2008.
Voir aussi
Liens externes
- (en) Site officiel
- (fr+en) Profil MySpace
- (fr) Hot Spot - Suicide Girls, sujet passé dans Tracks sur Arte le 26 août 2004
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"suicide girls" L'image ci-contre est extraite du site ebaumsworld.com Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (520 x 650 - 133 ko - png)Refaire la recherche sur Google Images |
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