Avortement / Abortif

L'avortement se définit comme l'interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire le développement qui commence à la conception par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, se poursuit par la croissance de l'embryon,...



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L'avortement se définit comme l'interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire le développement qui commence à la conception par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, se poursuit par la croissance de l'embryon, puis du fœtus, et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'un nouvel individu de l'espèce.

L'avortement selon la définition juridique et scientifique en France consiste en l'interruption du processus de gestation à partir de l'implantation du morula dans l'endomètre

On parle d'avortement pour l'ensemble des espèces vivipares. Par extension, le terme est aussi utilisé par métaphore pour désigner l'échec d'un processus de développement quelconque, sans rapport avec la procréation (avortement d'une greffe, d'un projet).

  • L'avortement peut être spontané : on parle de fausse couche. Le terme médical de fausse couche s'applique quel que soit le terme de la grossesse du premier jour de la grossesse jusque la prise en charge médicale du fœtus. Avant 12 semaines d'aménorrhée c'est une fausse couche précoce et après cette période c'est une fausse couche tardive (la majorité des œufs fécondés ne sont pas viables dans des conditions normales et sont éliminés particulièrement rapidement par l'organisme).
  • La grossesse peut être interrompue volontairement sans raison médicale. On parle alors d'interruption volontaire de grossesse ou IVG.
  • Enfin la grossesse peut être interrompue pour des raisons médicales tenant soit au fœtus soit à la femme enceinte. On parle dans ce cas d'interruption médicale ou thérapeutique de grossesse ou IMG.

L'hysope est reconnue comme abortive, tout comme à forte dose la sauge, la rue ou l'armoise. Dans l'antiquité gréco-romaine, l'absinthe était aussi appréciée pour ses propriétés abortives.

Légalisation de l'interruption volontaire de grossesse dans le monde

État des lois sur l'avortement      Légal      Légal en cas de viols, de risques pour la vie de la mère, maladies mentales, facteurs socio-économiques ou malformations fœtales       (Légal pour) ou (illégal sauf pour) les viols, risques vitaux, malformations ou maladies mentales      Illégal, avec exceptions pour le viol, risques vitaux, maladies mentales      Illégal, avec exceptions pour risques vitaux ou maladies mentales      Illégal      Variable selon les régions      Non renseigné

La tendance générale mondiale est en faveur du droit à l'interruption volontaire de grossesse, dans les pays occidentaux et dans certains pays en voie de développement. On remarque à contrario que dans les pays sous développés, l'interruption volontaire de grossesse est généralement interdit.

Dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse en France

En France, comme ministre de la Santé, Simone Veil a fait adopter en 1975 la première loi française dépénalisant le recours à l'interruption volontaire de grossesse.

La période légale durant laquelle une femme peut pratiquer de sa seule volonté une interruption de grossesse avait été originellement fixée aux dix premières semaines de grossesse, soit douze semaines d'aménorrhée. La loi n° 2001-588, du 4 juillet 2001, relative à l'interruption volontaire de grossesse ainsi qu'à la contraception (JO, 7 juillet 2001, p. 10823) allongea la période de dix à douze semaines de grossesse [1]. Par contre, l'avortement pour motif thérapeutique peut être pratiqué au-delà du délai des douze premières semaines et ce jusqu'au dernier moment de la gestation.

Débat sur l'interruption volontaire de grossesse

Articles détaillés : Pro-choix et Pro-vie.

L'Interruption volontaire de grossesse (IVG) est chez l'être humain, au-delà d'un phénomène physiologique concernant la femme enceinte, un phénomène social. La conquête du droit à l'IVG forme une part importante du mouvement féministe, pour la libre disposition de son corps par la femme.

Dans les pays où l'interruption volontaire de grossesse n'est pas encore légalisé, des mobilisations ont lieu pour l'obtention de ce droit. Dans les pays où l'interruption volontaire de grossesse est légalisé, et surtout aux Etats-Unis en Italie et en Espagne, le droit à l'interruption volontaire de grossesse est quelquefois contesté par certains mouvements dit «pro-vie», qui sont aussi la majorité du temps d'inspiration religieuse et/ou ultra-conservatrice.

À contrario, il est défendu par de nombreux mouvements pro-choix, et surtout Barack Obama qui a rappelé «Cette décision non seulement protège la santé des femmes et la liberté de reproduction, mais symbolise un principe plus large : que le gouvernement n'a pas à se mêler des affaires de famille les plus intimes»[2].

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