Syndrome post-avortement

Le syndrome post-avortement ou syndrome post-abortif ou encore traumatisme post-avortement Post-Abortion-Stress ou Post-Abortion-Stress-Syndrome est un terme découvert par les mouvements anti-avortement, qui part d'un postulat non fondé scientifiquement...



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Le syndrome post-avortement ou syndrome post-abortif ou encore traumatisme post-avortement Post-Abortion-Stress ou Post-Abortion-Stress-Syndrome (en anglais post-abortion syndrome, acronyme PAS ou SPA) est un terme découvert par les mouvements anti-avortement, qui part d'un postulat non fondé scientifiquement selon lequel l'avortement peut laisser des séquelles physiques ou psychologiques graves[1].

Symptômes

Les symptômes avancés par les mouvement anti-IVG seraient particulièrement divers et plus ou moins graves : dépression, vide, traumatisme, sentiment de culpabilité, désordres nerveux, troubles du sommeil, cauchemars, troubles psychiatriques, mais également troubles de l'appétit (anorexie ou boulimie), difficultés conjugales, perte d'estime de soi, pensées suicidaires, liens rompus, recours aux drogues dont l'alcool[2]. Ils peuvent se manifester juste après une interruption volontaire de grossesse, passé un sentiment de soulagement, ou quelques années plus tard, sous l'effet du regret ou de la culpabilité, ou du traumatisme, que la femme n'ait pas été réellement libre de son choix mais ait subi l'influence de son entourage ou envisagé un avortement suite à de circonstances économiques ou de pressions extérieures serait un facteur de dépression.

Diagnostic

En 1974 Peter Doherty rédigé Find Post Abortion Syndrome. L'existence de ce syndrome a été nié ou reconnu comme un mythe par les associations favorables à l'avortement comme la NAF, National Federation of Avortement. En 1989, l'American Psychological Association (APA) n'avait trouvé trouvé aucune trace d'un «syndrome post-avortement» et que, au surcroît, aucun «syndrome de cette sorte n'était scientifiquement ou médicalement reconnu» [3]

Ce syndrome a été étudié par Anne C. Speckhard (1992) Professeur Adjoint en Psychiatrie, Georgetown Medical School University et professeur de Psychologie au Vesalius Collège, Université Libre de Bruxelles et spécialiste des désordres et du stress posttraumatiques [4] et le Dr Vincent M. Rue directeur de l'Institute of post-Abortion Recovery (1986 et 1992) qui l'ont décrit sous le terme de «Syndrome Post Avortement» («PAS»), une variante du syndrome post-traumatique («PTSD»).

Le docteur François Volff, de l'Association des chrétiens protestants et Evangéliques pour le Respect de la Vie retient quatre critères pour le diagnostic [5] :

D'après Tony Anatrella, Psychanalyste et Spécialiste en Psychiatrie Sociale, «à travers cet acte se produit de la névrose, c'est-à-dire un conflit intrapsychique qui engage, en partie, le destin de la personnalité marqué par un trouble du self (la capacité à être soi) (... ) Des femmes développent, entre autres, des dépressions masquées, des névroses d'angoisse, des culpabilités morbides, des problèmes sexuels et des troubles psychosomatiques. Elles se retrouvent seules avec des interrogations qui minent sourdement leur vie psychique.» [6]

Chiffres : Les études concernant la fréquence du PAS sont divergentes, de 19% à 1% selon la mesure des critères. Le PAS ne concerne par conséquent pas la majorité des avortements mais une minorité peut-être infime ou un cinquième des cas suivant les études. [7]

Risques suicidaires : la mesure du taux de suicides liés à la grossesse a été effectué par une étude finlandaise, à partir des déclarations de suicide et des registres finlandais des naissances, des avortements spontanés et des avortements génèrés, de 1987 à 1994. Le taux de suicide moyen, en Finlande, à cette époque étant de 11, 3 pour 100.000, il n'est que de 5, 9 lorsqu'il est associé à l'apparition, 18, 1 lorsqu'il fait suite à l'avortement spontané, 34, 7 lorsqu'il fait suite à l'avortement génèré. Ceci dans l'année qui suit la fin de la grossesse, quelle que soit cette fin. ) [8]

Traitement

Des médecins psychiatres spécialisés traitent ce syndrome, comme le Dr Philip Mango président du St. Michæl's Institute, ou le Dr. Vincent Rue directeur de l'Institute of Post Abortion Recovery, à Portsmouth dans le New Hampshire. Aux USA La psychothérapeute américaine Teresa Burke a fondé le centre Rachel's Vineyard [9] qui accueille des femmes et des couples qui ont besoin d'être suivis et aidés après un avortement [10] En 2000 une antenne d'écoute spéciale, SOS Post-IVG, a été mise en place. Différents traitements existent : Gestion du stress, thérapie par réalité virtuelle (les therapies d'exposition), jeux de rôle, thérapie de groupe, l'hypnose[11]. Ce syndrome toucherait aussi les hommes. [12]. «95% des hommes sont impliqués dans les décisions qui amènent à un avortement. Ils ressentent le besoin de partager leur expérience avec d'autres hommes et finissent par comprendre que leur ressentiment est normal. Fréquemment les hommes se sentent coupables de la grossesse de leur femme, de leur avoir mis la pression pour avorter et de ne pas être venus au secours de leur enfant, rédigé le Dr Wayne Brauning, fondateur de "Men's Abortion ReCovery»

Le Royal College of Psychiatrists (Collège royal des psychiatres) de Grande Bretagne vient de répondre officiellement à une question de la Commission des sciences et de la technologie de la Chambre des Communes sur les développements scientifiques relatifs à la loi sur l'avortement de 1967, en indiquant que l'avortement peut entraîner pour la femme qui le subit des risques pour sa santé mentale.

Notes et références

  1. Rachel B. Needle, Lenore E. Walker (2007) Abortion counseling : a clinician's guide to psychology, legislation, politics, and competency p.  119 chapitre : Is there a post-abortion syndrome ?
  2. [1] Guérir des blessures de l'avortement : Un chemin d'espérance Par John J. Dillon
  3. [2] Myth of PAS, Prochoice. org
  4. [ http ://www. annespeckhard. com/articles. html Site de Anne Speckhard], 13 références bibliographiques sur le PASS.
  5. cité par VOLFF (François) Un syndrome traumatique répandu : le Syndrome post-avortement. NERVURE : JOURNAL DE PSYCHIATRIE : SUPPLEMENT : FMC, 2004/06, vol. XVII, n° 5, p. 14-15.13 réf. Le syndrome post-avortement est une des variantes du syndrome post-traumatique. A partir des études existantes sur ce sujet, l'auteur présente la fréquence, les signes du syndrome post-avortement et son évolution, mais aussi les thérapeutiques envisageables sur la pase documentation http ://documentation. aphp. fr
  6. [3] Tony Anatrella Les conséquences psychologiques de l'avortement
  7. Docteur Philippe de La Briolle Psychiatre
  8. Mika Gissler, Elina Hemminki, Jouko Lonnqvist, Suicides after pregnancy in Finland, 1987-94 :register linkage study. British Medical Journal, 1996 ;313 ;1431-1434. (1998) 173-178
  9. www. rachelsvineyard. org
  10. [4] Association En vie Sterifran, Teresa Burke
  11. [5] in Des maladies psychosomatiques, Nouvelles approches thérapeutiques Le syndrome post-avortement : description et traitement. Dr Elisabeth NOTTALE- LABORDE, M. D, Psychiatre, Paris, France
  12. [6]Les hommes et le syndrome post-abortif sur le site Généthique

Annexes

Lien externe

Bibliographie

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"Le syndrome post-Bush en"

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